Test du télescope intelligent ZWO SeeStar S50 et comparatif 2025 avec Vespera, eQuinox et plus

- Optique APO triplet 50 mm + capteur 2MP : Le SeeStar S50 est équipé d’un objectif triplet apochromatique de 50 mm f/5 (avec verre ED) associé à un capteur couleur Sony IMX462 (1920×1080, ~2,1 MP, pixels de 2,9 µm) zwoastro.com agenaastro.com. Il capture des images au format JPEG ou FITS en résolution 1080p et les empile en direct pour améliorer les détails zwoastro.com zwoastro.com. Trois filtres motorisés intégrés (coupure UV/IR, filtre nébuleuse double bande et un obturateur automatique pour dark frame) sont inclus pour réduire la pollution lumineuse et pour la calibration zwoastro.com agenaastro.com.
- Tout-en-un et facile à utiliser : Pesant environ 2,5 kg (5,5 lbs) avec son trépied compact en fibre de carbone agenaastro.com agenaastro.com, le S50 combine télescope, caméra, monture alt-azimutale motorisée, autofocus, pare-buée chauffant et contrôleur en une seule unité zwoastro.com astrobackyard.com. L’alignement et la fonction GoTo sont entièrement automatisés via l’application intuitive pour smartphone, qui propose un atlas du ciel de plus de 4 000 objets et des suggestions « Meilleurs objets de la nuit » agenaastro.com space.com. Les débutants peuvent être opérationnels en quelques minutes – aucun alignement polaire ou mise au point manuelle n’est nécessaire astrobackyard.com techradar.com.
- Accès abordable à l’astrophotographie : Proposé autour de 499 $ USD (prix de lancement) astrobackyard.com agenaastro.com, le SeeStar S50 « dépasse largement sa catégorie de prix » space.com. Il coûte une fraction du prix des télescopes intelligents haut de gamme de Unistellar ou Vaonis space.com, tout en offrant des vues impressionnantes de la Lune, du Soleil (avec le filtre solaire inclus), des nébuleuses brillantes et des galaxies. Les experts notent que les images sont étonnamment bonnes pour un appareil de 2 MP, bien qu’évidemment de résolution inférieure à celle des concurrents plus chers space.com space.com.
- Performances et avis – Points forts et limites : Les testeurs saluent la conception solide du S50, sa mise en place simple et son aspect ludique pour l’observation occasionnelle du ciel space.com astrobackyard.com. L’application intuitive et l’empilement en direct permettent littéralement de voir les objets du ciel profond apparaître à l’écran « comme par magie » techradar.com, ce qui en fait un excellent choix pour l’initiation ou une utilisation familiale. Cependant, ses images en 1080p peuvent sembler bruitées ou peu nettes comparées aux photos de 6 à 8 MP des télescopes haut de gamme cloudynights.com space.com. La petite ouverture et la courte focale font qu’il n’est pas idéal pour les cibles minuscules ou l’imagerie planétaire avancée – on peut apercevoir les anneaux de Saturne ou les lunes de Jupiter, mais seulement comme de petits détails agenaastro.com. Pour les grandes nébuleuses diffuses ou les détails fins des galaxies, le S50 ne peut rivaliser avec la clarté brute des télescopes plus grands de 80 à 114 mm astrobackyard.com cloudynights.com. Mais pour la plupart des débutants, le compromis est acceptable compte tenu de la praticité.
- Écosystème logiciel et mises à jour : ZWO continue d’étendre les capacités du S50 via des mises à jour gratuites du firmware/de l’application. Notamment, une mise à jour de 2024 a ajouté le mode mosaïque « Framing » pour assembler automatiquement 2×2 panneaux – permettant de capturer de plus grands objets comme la galaxie d’Andromède ou la nébuleuse de la Rosette qui ne rentreraient pas dans le champ de vision d’environ 0,6° du S50 agenaastro.com cloudynights.com. Un filtre de réduction de bruit par IA et de meilleurs outils de réglage d’image ont été introduits pour améliorer la qualité des images empilées agenaastro.com youtube.com. Le nouveau mode planification de l’application permet aux utilisateurs de programmer plusieurs cibles pour des sessions d’imagerie de plusieurs heures – le S50 passera d’un objet à l’autre de façon autonome pendant la nuit techradar.com. Les communautés d’enthousiastes ont même permis une sorte de mode équatorial pour des poses uniques plus longues (avec une cale DIY), car le dernier firmware affiche les erreurs d’alignement polaire pour les utilisateurs avancés youtube.com youtube.com. Globalement, le logiciel (iOS/Android) est considéré comme abouti et convivial, avec des fonctionnalités comme un « mode Invité » multi-utilisateur (jusqu’à 8 appareils peuvent voir/contrôler) et un partage facile des images sur les réseaux sociaux agenaastro.com agenaastro.com. Une critique concerne la liste « Cibles recommandées » de l’application, que certains trouvent limitée ou peu adaptée, mais il est toujours possible de choisir manuellement dans le vaste catalogue space.com agenaastro.com.
- Disponibilité et garantie : À partir de 2025, le SeeStar S50 est largement disponible via la boutique ZWO et chez des revendeurs mondiaux, souvent vendu avec une mallette rigide, un trépied et un filtre solaire inclus. Son prix de vente aux États-Unis tourne autour de 549 $ (souvent en promotion autour de 499 $) astrobackyard.com space.com, ce qui en fait l’un des meilleurs télescopes intelligents à petit budget à moins de 600 $ space.com. Il a été lancé en avril 2023 agenaastro.com et a depuis rassemblé une communauté d’utilisateurs croissante (par exemple, des groupes Facebook et Reddit dédiés pour partager des conseils et des images). ZWO offre une garantie de 2 ans sur le Seestar (1 an sur la batterie) agenaastro.com et un support régulier du firmware, reflétant l’expérience de l’entreprise sur le marché de l’astrophotographie (ils sont connus pour les caméras ASI et le contrôleur ASIAIR).
Caractéristiques et spécifications du ZWO SeeStar S50
Optique & monture : Le SeeStar S50 utilise une lunette de 50 mm d’ouverture, f/5 avec une lentille triplet APO (un élément est en verre ED) pour des images nettes et bien corrigées zwoastro.com. Sa longueur focale est de 250 mm, offrant un champ de vision relativement large qui peut juste contenir la pleine Lune ou le Soleil dans un seul cadre agenaastro.com agenaastro.com. Le télescope est monté sur une monture alt-azimutale motorisée intégrée avec GoTo automatisé et suivi d’objet. Les vitesses de déplacement vont de 20× à 1440× la vitesse sidérale pour un pointage rapide zwoastro.com. Aucun outil d’alignement externe n’est nécessaire – le S50 effectue un plate-solving via sa caméra pour s’orienter, puis suit les cibles pour les garder centrées lors de longues expositions agenaastro.com agenaastro.com. La monture n’est pas équatoriale au départ, donc les expositions individuelles sont limitées (généralement 10 à 15 s chacune pour éviter le filé d’étoiles), mais le S50 empile continuellement de nombreuses courtes expositions pour simuler une intégration plus longue zwoastro.com techradar.com. Pour la plupart des objets du ciel profond, l’empilement se fait en temps réel (fonction « Live Stacking ») afin que vous voyiez l’image s’améliorer au fil du temps agenaastro.com.
Caméra et capteur : Au cœur du S50 se trouve un capteur CMOS couleur Sony IMX462 (format 1/2,8″) avec une résolution de 1920 × 1080 zwoastro.com agenaastro.com. Ce capteur est réputé pour sa grande sensibilité (initialement populaire dans les caméras d’astrophotographie planétaire) et intègre la technologie STARVIS de Sony pour les performances en faible luminosité agenaastro.com. Sa taille de pixel de 2,9 µm et sa diagonale d’environ 11 mm sont modestes, ce qui signifie que les images brutes du S50 ont une résolution inférieure à celles des concurrents 8 MP ou 6 MP. En pratique, le S50 produit des images en orientation portrait (1080 px de large × 1920 px de haut), ce que certains trouvent moins pratique pour le cadrage qu’une orientation paysage space.com. Cependant, on peut faire pivoter ou utiliser le mode mosaïque pour des vues plus larges. Le capteur peut produire à la fois des fichiers JPEG (pratiques pour le partage rapide) et des fichiers FITS (format scientifique non compressé) zwoastro.com agenaastro.com. Les utilisateurs avancés ont été « stupéfaits » par ce que la communauté peut extraire des données brutes FITS au-delà du traitement automatique de l’application zwoastro.com – les premières images d’objets du ciel profond, bien que non imprimables, sont assurément reconnaissables et enthousiasmantes pour une lunette de 5 cm.
Filtres et modes d’imagerie : Fait rare dans cette gamme de prix, la SeeStar S50 intègre une roue à filtres motorisée interne à 3 positions zwoastro.com :
- un filtre nébuleuse double bande (bandes passantes 30 nm O III + 20 nm Hα) pour un contraste renforcé sur les nébuleuses en émission sous la pollution lumineuse zwoastro.com,
- un filtre UV/IR-cut pour l’imagerie large bande polyvalente (planètes, galaxies, amas d’étoiles) agenaastro.com agenaastro.com,
- et un filtre « dark » (obturateur) utilisé pour prendre automatiquement des dark frames lors des calibrations zwoastro.com.
Ces filtres sont des avantages intégrés – par exemple, le Vespera de Vaonis nécessite l’achat d’un filtre additionnel pour les nébuleuses, alors que le S50 l’inclut. L’application permet d’activer ou de désactiver le filtre anti-pollution lumineuse selon la cible astrobackyard.com. Le S50 propose aussi des modes de capture dédiés : le mode Stargaze pour les objets du ciel profond (utilise l’empilement), les modes Lunaire et Solaire qui ajustent automatiquement la vitesse de suivi et les réglages pour la Lune ou le Soleil (un filtre solaire amovible est inclus pour une observation solaire en toute sécurité) zwoastro.com agenaastro.com, et un mode Scenery pour l’imagerie terrestre de jour avec la mise au point à l’infini (transformant effectivement le S50 en un téléobjectif de 250 mm, équivalent à ~1750 mm sur un appareil plein format) zwoastro.com. Cette polyvalence signifie que vous pouvez utiliser le S50 en plein jour pour capturer la faune ou des paysages à longue distance – un utilisateur a même filmé un pic-vert dans un arbre lointain avec le S50, diffusant le flux en direct sur une TV pour que sa famille puisse regarder cloudynights.com.
Autofocus et contrôle de la buée : La mise au point est gérée par un moteur de mise au point électrique interne ; l’appareil effectue la mise au point automatique sur les étoiles lors de l’installation et peut ajuster la mise au point entre les cibles ou en cas de variations de température. De plus, un chauffe-lentille anti-buée intégré (“anti-buée”) peut être activé via l’application pour empêcher la formation de buée sur l’objectif lors des nuits humides zwoastro.com agenaastro.com. Les testeurs notent que ces fonctionnalités (qui nécessitent normalement des accessoires supplémentaires sur les télescopes classiques) rendent le S50 très autonome sur le terrain space.com.
Connectivité et alimentation : Le SeeStar S50 se connecte à votre appareil mobile via Wi-Fi double bande (il crée son propre hotspot Wi-Fi, 2,4 GHz ou 5 GHz) ou Bluetooth zwoastro.com. En pratique, la connexion initiale utilise le Bluetooth pour un appairage rapide, puis bascule sur le Wi-Fi pour un transfert d’images à plus haut débit zwoastro.com. Aucune connexion cellulaire ou Internet n’est requise sur les sites d’observation – un vrai plus pour les sorties en pleine nature sous un ciel noir agenaastro.com. Le S50 dispose d’une batterie rechargeable de 6 000 mAh (interne) annoncée pour environ 6 heures d’utilisation zwoastro.com. En conditions réelles, l’autonomie varie selon la température et l’utilisation du chauffe-lentille (ce dernier peut réduire notablement la durée d’utilisation) zwoastro.com. Certains testeurs jugent que 6 heures sont un peu courtes pour plusieurs nuits d’animation consécutives space.com, mais cela suffit pour une soirée d’observation typique. Vous pouvez prolonger l’autonomie en branchant une batterie externe USB-C sur le port du S50 (il accepte une alimentation externe 5 V pendant le fonctionnement). Les 64 Go de stockage interne peuvent contenir des milliers d’images ; vous transférez les résultats en les téléchargeant depuis l’application ou en extrayant les fichiers FITS après les sessions zwoastro.com. Il n’y a pas de lecteur de carte SD, mais 64 Go se sont révélés suffisants jusqu’à présent (on peut aussi décharger les données régulièrement).
L’application SeeStar : L’application gratuite (Android/iOS) est au cœur de l’expérience S50. Elle propose un atlas du ciel graphique avec plus de 4 000 objets et des données de planétarium intégrées (par exemple, phase de la lune, infos météo, visibilité des principaux objets) agenaastro.com agenaastro.com. Les utilisateurs sélectionnent simplement un objet, et le S50 s’y oriente, fait la mise au point, puis commence automatiquement le suivi et l’imagerie agenaastro.com. Pendant un empilement en direct, vous pouvez voir l’image s’améliorer et même appliquer en temps réel un filtre d’atténuation du bruit par IA pour une vue plus nette agenaastro.com. Il existe des curseurs basiques pour ajuster l’étirement de l’image, l’équilibre des couleurs, etc., ainsi qu’un mode avancé pour sauvegarder les données RAW pour un traitement ultérieur (un gros avantage pour ceux qui souhaitent ré-empiler ou éditer dans un logiciel d’astrophotographie) astrobackyard.com agenaastro.com. L’application prend en charge la visualisation multi-utilisateurs (ainsi, des amis peuvent rejoindre votre session sur leur propre téléphone/tablette via une connexion invité) agenaastro.com et permet même d’afficher la vue sur une TV, ce que certaines familles ont apprécié lors d’événements d’observation en groupe cloudynights.com. Bien qu’elle soit globalement saluée, l’application présente quelques petits défauts initiaux : la liste des cibles « Recommandées » peut être inégale space.com, et certains réglages avancés sont un peu cachés. Mais ZWO améliore activement l’interface grâce aux retours de la communauté. Point crucial, l’application gère aussi les mises à jour du firmware – le paquet d’environ 800 Mo se télécharge sur votre téléphone et met à jour automatiquement le S50, apportant de nouvelles fonctionnalités (comme le mode mosaïque/cadrage introduit fin 2024) cloudynights.com youtube.comDans l’ensemble, l’application est décrite comme « rapide et intuitive » space.com, abaissant ainsi la barrière à l’entrée pour que même les novices en technologie puissent capturer des nébuleuses dès leur première nuit.
Récapitulatif des points forts : Pour un débutant ou astrophotographe occasionnel, le SeeStar S50 offre un ensemble remarquablement complet. Comme l’a dit un expert, « il fait un travail admirable avec ce dont il dispose » astrobackyard.com. Pas besoin de s’embêter avec l’alignement, pas de matériel lourd à transporter, et aucun traitement requis pour obtenir une image correcte. Sa petite taille et ses ~2,5 kg en font un observatoire “prêt-à-emporter” idéal pour les voyages – facile à porter en randonnée ou en vacances agenaastro.com. L’inclusion de fonctions comme l’autofocus, l’empilement automatique, les filtres internes et un filtre solaire fourni d’origine est inédite à ce niveau de prix. Le S50 excelle aussi par sa polyvalence : vous pouvez observer la nébuleuse d’Orion depuis un jardin urbain pollué par la lumière, puis le lendemain matin capturer des taches solaires ou des animaux sauvages lointains, tout cela avec un seul appareil zwoastro.com agenaastro.com. Cette flexibilité, combinée à l’application intuitive, a rendu l’astronomie accessible à beaucoup de personnes qui seraient intimidées par les télescopes traditionnels. Il est révélateur que certains amateurs expérimentés aient acheté un S50 pour des sessions rapides ou des animations, même s’ils possèdent du matériel haut de gamme – car parfois, on veut juste appuyer sur un bouton et profiter de la vue.
Limitations : Naturellement, le S50 a des limites dues à son ouverture et capteur. Un objectif de 50 mm capte relativement peu de lumière ; sous une forte pollution lumineuse ou sur des objets très faibles, les petits pixels du S50 deviennent bruyants malgré l’empilement. Les utilisateurs en zone urbaine parviennent tout de même à capturer des galaxies et nébuleuses brillantes (grâce en partie à ce filtre double bande), mais les détails faibles peuvent être perdus à moins de prendre plus de temps ou de se rendre sous un ciel plus sombre zwoastro.com. La résolution de 2 MP signifie que vous ne ferez pas de grands tirages – les images sont à privilégier pour un affichage à l’écran. Certains propriétaires ont noté une variabilité d’un appareil à l’autre concernant l’alignement optique et la mise au point (le contrôle qualité des premiers lots n’était pas parfait, ce qui a poussé quelques-uns à obtenir des “résultats moins qu’excellents” et à envisager des alternatives plus coûteuses) cloudynights.com cloudynights.com. Le boîtier est principalement en plastique, ce qui le rend léger mais moins “haut de gamme” au toucher que les télescopes à corps métallique ; cependant, il est généralement jugé robuste et bien construit pour le prix space.com. Une autre limite inhérente concerne l’imagerie planétaire : avec seulement 250 mm de focale et un capteur de 2 MP, les planètes apparaissent très petites. Le S50 est vraiment conçu pour le ciel profond (EAA) et l’observation grand champ ; si votre rêve est de prendre des clichés détaillés de Jupiter ou Mars, il faudra un autre équipement agenaastro.com astrobackyard.com. Mais comme Space.com l’a résumé dans son verdict : « ce télescope intelligent est bien conçu, solidement construit et facile à utiliser… rendant la capture d’images du ciel nocturne facile, bien qu’en résolution relativement faible. » space.com C’est un compromis dont beaucoup se satisfont.
Comment le SeeStar S50 se compare à la concurrence (2025)
L’essor des télescopes intelligents a amené plusieurs acteurs sur le marché, chacun avec une approche et un prix uniques. Ci-dessous, nous comparons le SeeStar S50 à certains concurrents actuels et à venir, de la série abordable Dwarf aux modèles haut de gamme de Vaonis et Unistellar. Nous examinerons leurs principales caractéristiques, fonctionnalités et ce que les experts en disent.
Tableau comparatif rapide – SeeStar S50 vs. télescopes intelligents notables (2025) :
Télescope intelligent ZWO SeeStar S50 sur le terrain (ouverture de 50 mm, monture alt-az) space.com space.com.
Télescope & Marque | Ouverture | Capteur / Résolution | Optique & Focale | Autonomie | Poids | Prix de lancement | Caractéristiques notables |
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ZWO SeeStar S50 | Réfracteur 50 mm (f/5) | Sony IMX462 (2,1 MP, 1080p) agenaastro.com agenaastro.com Pixel 2,9 µm ; stockage 64 Go | Focale 250 mm (apo triplet) agenaastro.com ~0,6° × 0,4° champ de vision (1° avec mosaïque) | ~6 heures zwoastro.com (6000 mAh interne) | 2,5 kg (trépied inclus) agenaastro.com | 499 $ USD astrobackyard.com (2023) | Empilement en direct d’images EAA ; filtres intégrés (double bande, UV/IR, obscurité) zwoastro.com ; Autofocus & chauffage anti-buée ; Filtre solaire inclus agenaastro.com ; Contrôle Wi-Fi/Bluetooth via application ; Mode mosaïque & planification multi-cibles via mises à jour agenaastro.com techradar.com. |
Vaonis Vespera II (2024) | Réfracteur 50 mm (f/5) | Sony IMX585 (8,3 MP, 3840×2160) space.com Pixel 2,9 µm ; 64 Go de stockage (Pro : 128 Go) | 250 mm FL (quadruplet ED) space.com ~2,5° × 1,4° champ de vision space.com space.com | ~4 heures (batterie interne) reddit.com reddit.com (Pro : ~6–8 h) | 5,8 kg (incl. trépied) space.com | 1 490 € (~1 600 $) de base vaonis.com ; Pro : 2 499 € | Capteur 4K offre un niveau de détail d’image bien supérieur ; Design extrêmement élégant & application Singularity conviviale reddit.com ; Pas de filtres intégrés (filtre nébuleuse en option) ; empilement multi-nuit et améliorations d’image basées sur le cloud ; modèle Vespera Pro ajoute une batterie et un stockage plus grands, prétendument “pérenne” avec un support plus long. |
Unistellar eQuinox 2 | Réflecteur 114 mm (f/4) | CMOS 6,2 MP (3096×2080) shop.unistellar.com shop.unistellar.com Pixel ~3,75 µm ; 64 Go de stockage | 450 mm FL (miroir newtonien) shop.unistellar.com ~0,75° × 0,57° champ de vision shop.unistellar.com | ~10–11 heures (interne) shop.unistellar.com shop.unistellar.com | 7 kg (corps) + 2 kg trépied shop.unistellar.com | 2 799 $ USD shop.unistellar.com shop.unistellar.com (2023) | Grande ouverture (114 mm) capte des objets beaucoup plus faibles shop.unistellar.com ; excellente gestion de la pollution lumineuse via empilement en direct & algorithmes propriétaires ; pas d’oculaire (visualisation uniquement via application) ; programmes solides de science participative (occultations d’astéroïdes, transits d’exoplanètes, etc. via le réseau Unistellar) skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com ; instrument plus lourd mais plus “sérieux” (ne nécessite cependant aucun collimatage skyatnightmagazine.com). |
Unistellar Odyssey (2024) | Réflecteur 85 mm (f/3,9) | Sony IMX415 (env. 8 MP, 3840×2160) skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com Pixel 1,45 µm ; stockage 64 Go | Focale 320 mm (réflecteur) skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com Champ de vision de ~0,75° × 0,56° (similaire à l’eQuinox 2) | ~5 heures (interne) unistellar.com unistellar.com | 4 kg (corps) + 2,5 kg trépied unistellar.com unistellar.com | 2 499 $ USD (est.) (3 999 $ Pro avec oculaire) | Série Unistellar “Discovery” nouvelle génération : plus compacte et portable skyatnightmagazine.com ; utilisation plus simple (pas de mise au point ni de collimation nécessaire) skyatnightmagazine.com ; ouverture légèrement plus petite et expositions plus courtes que l’eQuinox 2, mais capteur à plus haute résolution (petits pixels) – idéal pour les vues grand champ de nébuleuses, d’amas, et de bonnes vues planétaires unistellar.com unistellar.com ; Odyssey Pro inclut un oculaire électronique Nikon OLED pour une expérience visuelle en direct skyatnightmagazine.com. |
Dwarf II / Dwarf 3 (DwarfLab) | Réfracteur 35 mm (f/4,3) (Dwarf II : 24 mm) | Double caméra : Téléobjectif – Sony IMX678 (~8 MP, 3840×2160) dwarflab.com dwarflab.com ; Grand angle – 2 MP (1080p) pour l’alignement/panoramas dwarflab.com. 128 Go de stockage eMMC (D3). | Télé : 150 mm FL dwarflab.com (0,5°–1° champ de vision); Grand angle : 6,7 mm FL (champ de vision ultra-large) dwarflab.com. Mode panorama peut assembler d’énormes images de 1 gigapixel. | ~6–8 heures (batterie interne de 10000 mAh) dwarflab.com + prise en charge USB externe (D3) (Dwarf II utilisait des batteries interchangeables) | 1,3 kg (corps seul) dwarflab.com (très compact, taille jumelles) | 449–549 $ USD (Dwarf II ~400 $, Dwarf 3 549 $) | Conception ultraportable à double objectif : un objectif pour le zoom astronomique, un pour le grand angle et la recherche de cible dwarflab.com; suivi d’objet par IA et même photographie de jour (ex. : panoramas, faune) dwarflab.com dwarflab.com; le nouveau Dwarf 3 ajoute la mosaïque en astrophotographie et des poses jusqu’à 60 s avec un hack “mode EQ” dwarflab.com; puissance optique inférieure au S50, mais très polyvalent (même modes timelapse et vidéo) dwarflab.com dwarflab.com. Idéal pour les passionnés de technologie qui privilégient la portabilité et la polyvalence à la profondeur d’image brute. |
Source du tableau : Spécifications fabricants et avis agenaastro.com shop.unistellar.com dwarflab.com.
Comme vu ci-dessus, le ZWO SeeStar S50 se situe à l’extrémité économique de la gamme des smartscopes, aux côtés de la série Dwarf et du nouveau S30 de ZWO (discuté ci-dessous). Il est nettement moins cher que les modèles Vaonis et Unistellar, au détriment de la résolution d’image et de l’ouverture. Ensuite, nous examinerons de plus près chaque grand concurrent :
Vaonis Vespera II (et Vespera Pro)
Télescope intelligent Vaonis Vespera II (ouverture de 50 mm) – un élégant rival compatible 4K space.com space.com.
La startup française Vaonis a fait sensation avec le Vespera original (lancé en 2022), et en 2024, ils ont sorti le Vespera II, un modèle de deuxième génération considérablement amélioré space.com space.com. Comme le SeeStar, le Vespera II utilise un réfracteur de 50 mm (f/5, probablement une lentille quadruplet) et une monture alt-az, mais il intègre un appareil photo à résolution bien plus élevée : un capteur Sony IMX585 de 8,3 MP (3840×2160, la même puce que l’on trouve dans certaines caméras de sécurité 4K) space.com. Cela a multiplié par 4 le niveau de détail des images du Vespera par rapport au capteur 1080p d’origine (similaire à celui du S50). Lors des tests, Space.com a noté que les images 2 MP du Vespera original semblaient floues, donc le nouveau capteur 8 MP “produit des images avec des détails plus fins (2,39 arcsec par pixel)” et constitue une amélioration bienvenue space.com space.com. Le Vespera II a également doublé le stockage interne (jusqu’à 64 Go) et introduit un système de batterie remplaçable par l’utilisateur – son module batterie offre environ 4 heures par charge, et vous pouvez en changer pour une de rechange pour des sessions plus longues reddit.com reddit.com. (Le modèle Vespera Pro, lancé en même temps, est doté d’une batterie encore plus grande, de 128 Go de stockage et d’autres ajustements, pour un prix environ 1000 $ plus élevé reddit.com reddit.com.)
En termes de forme et de fonction, Vespera II reste fidèle à la philosophie de Vaonis : un design élégant, ultra-moderne sans câbles ni accessoires visibles, le tout contrôlé via leur application Singularity. L’application est souvent saluée pour son interface soignée et sa simplicité – elle propose un catalogue d’environ 200 objets du ciel profond (liste sélectionnée) et peut empiler automatiquement les images en temps réel. Vespera permet également l’accumulation “multi-nuit” : vous pouvez mettre une session en pause et la reprendre la nuit claire suivante pour approfondir l’intégration sur une cible, une fonctionnalité destinée à obtenir plus de détails sur des objets très faibles au fil du temps space.com space.com. Un autre avantage unique est le logiciel d’amélioration d’image de Vaonis : après une longue exposition, l’application peut appliquer un traitement (certains rapports mentionnent une amélioration des détails basée sur l’IA) pour extraire la structure des données. Le résultat est que les images finales de Vespera sont souvent contrastées et nettes directement à la sortie de l’appareil. Un inconvénient : pas de filtre anti-pollution lumineuse intégré – Vaonis vend un filtre CLS optionnel qui se fixe sur l’objectif pour le travail sur les nébuleuses. Ainsi, contrairement au S50 qui inclut un filtre double bande dans la boîte, les utilisateurs de Vespera devront peut-être investir davantage pour une imagerie urbaine optimale cloudynights.com cloudynights.com.Expérience utilisateur et comparaisons : Le Vespera II est positionné comme un produit haut de gamme (~1,5–1,7k $ prix de base). Les utilisateurs saluent constamment sa qualité de fabrication (« très solide » en termes d’ajustement et de finition) et sa facilité d’utilisation reddit.com. La configuration est similaire à celle du S50 – il suffit de l’allumer, il s’aligne automatiquement via la résolution de plaque, et vous choisissez les cibles sur l’application. La monture compacte du Vespera n’est peut-être pas aussi rapide à se déplacer que celle du S50, mais en une ou deux minutes, il est sur la cible et commence l’exposition. Un testeur indépendant possédant à la fois le S50 et le Vespera II a noté quelques différences : le S50 est plus petit et plus léger, et est livré avec un trépied et des filtres inclus, ce qui lui donne un avantage évident en termes de rapport qualité-prix cloudynights.com cloudynights.com. Le Vespera, en revanche, offre des résultats d’image plus constants dès la sortie de la boîte – son traitement embarqué et sa résolution supérieure produisent de plus beaux JPEGs sans aucune intervention de l’utilisateur cloudynights.com cloudynights.com. Il a également trouvé la construction tout en métal du Vespera plus robuste, tandis que le corps principalement en plastique du S50 pourrait être un peu moins durable cloudynights.com. Un inconvénient notable du S50 qu’il a mentionné était le champ de vision plus petit – la focale de 250 mm du S50 sur un minuscule capteur donne un « tout petit » champ de vision comparé au capteur plus grand du Vespera couvrant environ 4× la surface cloudynights.com. (C’était avant que le S50 ne dispose du mode mosaïque ; maintenant que le S50 peut faire des mosaïques automatiques, cela atténue en partie l’écart de champ de vision pour la photographie agenaastro.com.)
Dans l’ensemble, le Vespera II est souvent considéré comme l’« Apple » des smartscopes – élégant, facile à utiliser, mais cher. Il est idéal pour quelqu’un qui souhaite obtenir de superbes images sans effort et qui n’est pas trop préoccupé par les données brutes ou le bricolage. Ses points forts sont la haute qualité d’image pour sa catégorie, une interface utilisateur très soignée, et un ensemble de fonctionnalités en constante évolution (Vaonis continue de mettre à jour Singularity – par exemple, ils ont ajouté une fonction d’étalonnage automatique des dark frames après le lancement pour améliorer la qualité d’image reddit.com). Ses faiblesses concernent principalement le coût et un certain côté fermé (pas d’export FITS brut officiel jusqu’à récemment, moins de réglages utilisateur). Si le budget n’est pas un problème, le Vespera II surpasse clairement le S50 en détail d’image et sans doute en finition logicielle. Cependant, à 3× le prix après ajout des accessoires, beaucoup de débutants trouvent le S50 « largement suffisant » pour débuter reddit.com reddit.com.Perspectives : Vaonis a laissé entendre que son prochain produit phare (le très attendu Hyperia, un astrographe de 105 mm) est toujours en développement, mais pour l’instant Vespera II (et Stellina en haut de gamme) restent leurs principaux produits. L’introduction du Vespera Pro suggère que Vaonis cherche à prolonger la durée de vie de la plateforme – les améliorations du Pro (batterie plus grande, peut-être un système de refroidissement ou un capteur différent) visent à éviter qu’il ne devienne « obsolète » trop vite reddit.com reddit.com. Pour les consommateurs, le choix entre Vespera II vs Pro dépend du budget et du désir d’une plus grande longévité ; le consensus général est que les deux offrent des performances optiques identiques, le Pro apportant simplement plus de confort pour un usage intensif.
Unistellar eQuinox 2 (Expert Range) et Odyssey (Discovery Range)
Unistellar, la société à l’origine du très populaire eVscope, propose en 2025 deux gammes distinctes de télescopes intelligents :
- le haut de gamme Expert Range (eVscope 2 et eQuinox 2), et
- la nouvelle gamme intermédiaire Discovery Range (Odyssey et Odyssey Pro).
eQuinox 2 est le successeur 2023 de l’eQuinox d’Unistellar (qui était lui-même une version de l’eVscope sans oculaire). L’eQuinox 2 est doté d’un miroir primaire de 114 mm de diamètre (réflecteur newtonien) avec une focale de 450 mm (f/4) shop.unistellar.com. Cette grande ouverture est un avantage clé – elle collecte environ 5 fois plus de lumière qu’une lunette de 50 mm, ce qui lui permet de voir des galaxies et nébuleuses bien plus faibles ou d’obtenir plus de détails en un même temps d’observation. Unistellar l’a associée à un capteur de 6,2 MP (ils annoncent une résolution de 6,2 millions de “pixels” shop.unistellar.com – le modèle exact du capteur n’est pas précisé, mais il s’agit probablement d’environ 3096×2080 pixels, peut-être au format 1/1,2″). Cela donne un champ d’environ 34′ × 46′ (0,75° × 0,57°) shop.unistellar.com – ce qui, de façon intéressante, n’est pas très différent du champ du S50, puisque la focale plus longue est compensée par le capteur plus grand. L’eQuinox 2 dispose d’une batterie interne robuste offrant ~11 heures d’observation shop.unistellar.com (en pratique, les utilisateurs rapportent 8 à 10 h). Son poids total avec trépied est d’environ 9 kg, donc il n’est pas aussi facile à transporter que le petit S50 ou le Vespera – il s’apparente davantage à un petit Dobson informatisé en termes de portabilité. Le prix de lancement était d’environ 2499–2799 $ aux États-Unis shop.unistellar.com, ce qui reflète son statut d’instrument haut de gamme.
Ce que vous obtenez pour ce prix, c’est un système éprouvé que beaucoup considèrent comme la référence en matière de lunettes intelligentes. L’application et le pipeline logiciel d’Unistellar mettent l’accent sur ce qu’ils appellent la « Vision Améliorée » – en gros, un empilement en temps réel optimisé pour percer la pollution lumineuse. L’eQuinox 2 peut révéler des galaxies de magnitude ~18 sous un ciel urbain unistellar.com unistellar.com, ce qui est quasiment impossible à l’œil nu. Il s’intègre également aux partenariats d’Unistellar (SETI, NASA) pour faire de la science participative : observation de transits d’exoplanètes, occultations d’astéroïdes, etc., avec des données téléchargées via l’application skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com. Ces fonctionnalités séduisent les amateurs sérieux et les éducateurs qui recherchent plus que de belles images. En revanche, l’eQuinox 2 (comme tous les Unistellar) est totalement fermé – pas d’accès aux données brutes (les images sont des sorties propriétaires traitées), et peu de contrôles manuels. Vous devez également utiliser l’application Unistellar ; contrairement à ZWO, il n’existe pas de contrôle PC officiel ni d’API ouverte. Cependant, les résultats sont généralement excellents dès la sortie de la boîte. Un avis de High Point Scientific a noté que les améliorations de l’eQuinox 2 par rapport à la première génération incluent « une résolution d’image accrue de 6,2 MP, ainsi qu’un champ de vision élargi à 34 × 47 minutes d’arc » highpointscientific.com explorescientific.com, ce qui rend les images plus nettes et permet de mieux cadrer les grandes cibles comme la nébuleuse d’Orion qu’auparavant.
Odyssey et Odyssey Pro (2024) représentent l’effort d’Unistellar pour proposer une alternative plus abordable et légère. L’Odyssey utilise un miroir plus petit 85 mm (f/3,9, 320 mm FL) skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com, ce qui rend l’ensemble beaucoup plus compact – le tube ne pèse qu’environ 4 kg, et il est nettement plus court que l’eQuinox. Cela se fait au prix de quelques performances : la magnitude limite tombe à ~17 (contre ~18,7 pour l’eVscope 2) unistellar.com unistellar.com, et le pouvoir de résolution est un peu plus faible en raison de l’ouverture unistellar.com unistellar.com. Cependant, l’Odyssey a introduit un nouveau capteur (Sony IMX415, ~8 MP) avec de minuscules pixels de 1,45 µm skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com. C’était un compromis intéressant : les petits pixels permettent un échantillonnage fin du ciel (0,93″/pixel, presque un suréchantillonnage pour une ouverture de 85 mm) unistellar.com unistellar.com, ce qui aide pour les détails sur les planètes et la Lune, mais signifie aussi que chaque pixel capte moins de lumière. Pour compenser, le stacking et la réduction du bruit de l’Odyssey ont dû être optimisés – et en effet, les premiers tests (par exemple BBC Sky at Night) ont constaté que l’Odyssey Pro pouvait produire des images remarquablement nettes après une ou deux minutes d’empilement, très proches de ce que montrait le plus grand eQuinox 2, du moins sur les objets les plus brillants skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com. La batterie de l’Odyssey est plus petite (5 h annoncées unistellar.com unistellar.com), et son prix est plus bas : 1999 $ pour l’Odyssey, 3999 $ pour l’Odyssey Pro(le Pro ajoute le viseur électronique Nikon – littéralement un micro-écran OLED numérique qui simule la vue d’un oculaire, une fonctionnalité héritée de l’eVscope 2) skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com. La présence d’un oculaire sur le Pro donne une ambiance d’observation plus conviviale – vous pouvez regarder à travers et voir l’empilement progressif de l’image, ce que certains apprécient lors d’événements publics skyatnightmagazine.com skyatnightmagazine.com. L’Odyssey de base (sans oculaire) fonctionne comme un eQuinox plus petit : visualisation uniquement via l’application.
Perspective utilisateur : Les télescopes Unistellar sont souvent décrits comme « infaillibles » et, en effet, ils ne nécessitent aucune mise au point (réglés en usine et fixes), aucune collimation (l’optique scellée reste alignée), et un minimum d’intervention de l’utilisateur en dehors du choix des cibles skyatnightmagazine.com. Cette simplicité est idéale pour ceux qui veulent des résultats sans aucun réglage. À l’inverse, si vous aimez ajuster, ils peuvent sembler restrictifs. Par exemple, un passionné d’astronomie sur CloudyNights comparant l’Odyssey et le S50 a fait remarquer qu’on ne peut pas améliorer le capteur ou l’optique d’Unistellar par la suite, il faut donc acheter un nouveau télescope quand la technologie évolue reddit.com reddit.com – c’est un système fermé conçu pour être éventuellement remplacé (comme le montre la progression eVscope -> eVscope 2 -> Odyssey). Avec le S50 ou le Dwarf, puisqu’ils sont moins chers, on peut justifier de changer plus souvent ou simplement accepter leurs limites. Côté prix, l’Odyssey (si ~2 000 $) reste 4 fois plus cher qu’un S50, donc on s’adresse à des clients cibles différents.
Pour quelqu’un qui hésite entre SeeStar S50 et Unistellar : Si vous privilégiez l’ouverture et les “taches floues faibles”, l’eQuinox 2 de 114 mm montrera tout simplement des objets que le 50 mm ne peut pas (par exemple, de petites galaxies ou des détails dans les nébuleuses). Sous la pollution lumineuse, le traitement d’image d’Unistellar peut donner un résultat plus propre plus rapidement (leur algorithme a des années de perfectionnement). Mais si votre budget est inférieur à 600 $, l’Unistellar est de toute façon hors de portée, et le S50 offre, comme l’a dit un propriétaire, « des résultats corrects… Je pense qu’en sortie directe, les images du Vespera sont meilleures [que celles du S50], mais si vous traitez les images vous-même, vous serez plus satisfait [du S50] » cloudynights.com cloudynights.com – un commentaire qui s’applique aussi à Unistellar. Les fichiers FITS bruts du S50 permettent d’améliorer manuellement les images, alors que les JPEG d’Unistellar sont ce qu’ils sont (même s’ils sont plutôt bons). De plus, le S50 possède des filtres étroits intégrés, ce qui signifie qu’en ville il peut révéler les structures d’émission des nébuleuses sans achats supplémentaires cloudynights.com cloudynights.com.
En résumé, eQuinox 2 s’adresse à l’observateur sérieux qui souhaite une capacité de collecte de lumière maximale et est prêt à payer un supplément – c’est sans doute le meilleur pour les performances en ciel profond parmi les télescopes intelligents, jusqu’à ce que vous atteigniez quelque chose comme le Vaonis Stellina (réfracteur de 80 mm, 4000 $). Odyssey vise à élargir l’attrait avec un appareil plus léger et légèrement moins cher. Les deux bénéficient des logiciels matures et des fonctionnalités communautaires d’Unistellar. Mais pour de nombreux débutants, cela pourrait être excessif (et hors budget). Le SeeStar S50, bien que moins performant en termes absolus, a effectivement « bouleversé le monde de l’astrophotographie » en montrant qu’on peut obtenir des astrophotos significatives pour 500 $ techradar.com techradar.com – ce qui, il n’y a pas si longtemps, aurait semblé impossible sans l’investissement d’environ 3 000 $ chez Unistellar.
Dwarf II et Dwarf 3 (Pocket Observatory de DwarfLab)
À l’opposé des gros télescopes à 3 000 $, on trouve la série Dwarf – des télescopes intelligents ultra-portables qui ressemblent davantage à un gadget ou à une caméra robotisée. Le Dwarf II (lancé sur Kickstarter en 2022) et le nouveau Dwarf 3 (expédié à partir de fin 2024) adoptent une approche unique : ils intègrent deux caméras – une grand angle et une téléobjectif – dans une petite unité motorisée à peine plus grande qu’une paire de jumelles. L’idée est que la caméra grand angle s’occupe de trouver et cadrer les cibles (et peut même réaliser des photos du ciel entier ou des panoramas), tandis que la caméra téléobjectif s’occupe de l’imagerie en zoom.
Le Dwarf 3 en particulier suscite l’engouement en 2025. Il possède un objectif télé de 35 mm f/4,3 (focale de 150 mm) et un objectif grand angle de 3,4 mm f/2 dwarflab.com. Son capteur principal est un Sony IMX678 (Starvis 2), d’environ 8 MP et capable de sortie vidéo 4K dwarflab.com dwarflab.com. Il peut effectivement enregistrer des vidéos et des timelapses, contrairement à la plupart des autres smartscopes qui sont orientés photo. La caméra grand angle utilise un capteur 1080p plus petit uniquement pour l’aperçu et l’assemblage de panoramas dwarflab.com. Point important, le Dwarf 3 a ajouté des fonctionnalités comme une batterie interne de 10000 mAh (~2× la capacité du S50) dwarflab.com, 128 Go de stockage interne dwarflab.com, et une IA embarquée améliorée (un processeur neuronal 5 TOPS pour le suivi d’objets, par exemple) dwarflab.com. Il fonctionne avec sa propre application DwarfLab qui permet de contrôler les deux caméras, le mode panorama (il peut créer automatiquement des images mosaïques gigapixels), et même des modes ludiques comme le suivi automatique par IA des oiseaux ou des avions. En mode astronomie, le Dwarf peut faire du live stacking comme les autres. Une nouveauté intéressante : prise en charge du mode équatorial – le Dwarf 3 prend en charge l’utilisation d’une cale équatoriale ou la dérivation algorithmique, permettant des poses jusqu’à 60 s en mode astro téléobjectif (contre 15 s sur le Dwarf II uniquement alt-az) dwarflab.com. Cela correspond à ce que certains membres de la communauté ont tenté avec le S50, mais DwarfLab en a fait une fonctionnalité intégrée pour ceux qui veulent repousser les limites.
À un prix d’environ 549 $, le Dwarf 3 concurrence directement le SeeStar S50 en termes de coût. Chacun a ses avantages :
- SeeStar S50 : Ouverture plus grande (50 mm contre 35 mm) – surface collectrice de lumière ~2× supérieure, et une lentille APO probablement avec une meilleure correction des couleurs pour les étoiles. Dispose aussi de ce filtre double bande pour les nébuleuses et d’une application éprouvée orientée astrophotos. Probablement une meilleure sensibilité ciel profond par pose.
- Dwarf 3 : Capteur à plus haute résolution (8 MP contre 2 MP) pour des détails plus fins (bien que sa petite ouverture limite la netteté finale des images – il y a un peu trop de pixels par rapport à ce qui est utile). Il est extrêmement compact (1,3 kg, il peut même tenir dans une poche de manteau), et offre de la polyvalence : il peut servir de caméra nature 4K, faire de la photographie panoramique de la Terre, etc. dwarflab.com dwarflab.com. Il inclut aussi des filtres solaires magnétiques dans la boîte pour les deux objectifs dwarflab.com, ce qui le rend prêt pour le Soleil comme le S50. Le design à double objectif permet de balayer une grande zone avec l’objectif grand angle puis de faire pointer précisément l’objectif télé sur une cible – une approche astucieuse pour trouver des objets.
Les retours de la communauté sur le Dwarf II (le modèle précédent) étaient mitigés : les gens adoraient le concept et la portabilité, mais notaient que son petit objectif de 24 mm avait du mal avec les objets très faibles, et que le logiciel était moins abouti au début. Le Dwarf 3 semble corriger certains de ces points avec un objectif plus grand et un meilleur capteur. Les premiers testeurs ont publié des images d’exemples de nébuleuses brillantes et de la Lune – elles sont correctes, mais pas au niveau de ce que le S50 ou le Vespera peuvent offrir en termes de clarté ou de profondeur des couleurs. La physique reste la physique : une ouverture de 35 mm ne captera tout simplement pas autant de signal. Cependant, la mission du Dwarf est d’être « accessible à tous, partout », encore plus que le S50 dwarflab.com. C’est le genre d’appareil que l’on peut glisser dans un sac à dos lors d’une randonnée ou installer sur une rambarde de balcon. Pour certains, cette commodité l’emporte sur la recherche de la qualité d’image ultime.
Fait intéressant, AstroBackyard (Trevor Jones) a également testé le Dwarf 3, le qualifiant de « mini centrale à double objectif » qui simplifie l’astrophotographie, tout en notant aussi qu’il ne remplacera pas un télescope plus grand pour l’imagerie sérieuse astrobackyard.com. Cela pourrait être le parfait appareil de départ pour des enfants ou des amateurs de technologie qui veulent expérimenter la photo de nuit comme de jour avec un seul appareil.
En résumé : Le Dwarf 3 (et son prédécesseur Dwarf II) représentent une approche innovante des télescopes intelligents, privilégiant la portabilité et l’utilisation multifonction. Si l’intérêt principal de quelqu’un est l’observation occasionnelle du ciel, le voyage et la simplicité « pointer-et-shooter », un Dwarf peut être un choix amusant. Entre le Dwarf 3 et le SeeStar S50, le S50 a l’avantage en performance pure d’astronomie (optiques APO plus grandes, meilleur pour les nébuleuses faibles), tandis que le Dwarf 3 l’emporte sur la compacité et la résolution du capteur. À noter, les deux sont proposés à des prix similaires, ce qui montre à quelle vitesse ce segment évolue – on peut désormais obtenir un télescope intelligent très performant pour environ 500 $, alors qu’il y a quelques années, la seule option coûtait plus de 2 000 $.
Autres entrées notables : Celestron Origin & ZWO SeeStar S30
En dehors des principaux acteurs mentionnés ci-dessus, il y a quelques autres développements qui méritent d’être signalés :
Celestron Origin – Début 2024, le géant du télescope Celestron a dévoilé le Origin Intelligent Home Observatory au CES space.com. Il s’agit d’une bête différente : un astrographe RASA de 6 pouces (150 mm) (optiques Rowe-Ackermann f/2.2) sur une monture GoTo robuste amazon.com octelescope.com. C’est en gros l’entrée de Celestron sur le marché du tout-en-un, mais ciblée sur les utilisateurs avancés et les institutions. L’Origin est doté d’une caméra de 6,4 MP et d’optiques ultra-rapides pour des expositions très courtes agenaastro.com. Il pèse environ 19 kg assemblé et coûte autour de 3 999 $ telescopes.net, donc ce n’est pas vraiment portable pour le grand public. Pensez-y comme à un observatoire robotisé que vous pourriez garder dans votre abri de jardin. Celestron le présente comme un appareil qui « élimine la complexité des télescopes traditionnels » tout en offrant des performances de niveau professionnel celestron.com. Les premiers testeurs ont noté que l’Origin peut produire des images époustouflantes en quelques secondes grâce à cette lentille f/2.2, et Celestron a ajouté des fonctionnalités comme une mise à jour du mode EQ (à la mi-2025, ils ont activé une forme de suivi équatorial pour des expositions plus longues) milehighastro.com. Cependant, à 4 000 $, il concurrence davantage les configurations haut de gamme (ou même la construction de son propre système RASA). Pour notre comparaison axée sur le grand public, l’Origin est un signe enthousiasmant que même les fabricants historiques voient les télescopes intelligents comme l’avenir – mais il s’adresse à un segment différent du S50. À moins d’être un passionné avec un gros budget et une installation permanente, l’Origin est probablement exagéré.
ZWO SeeStar S30 – Il serait négligent de ne pas mentionner le petit frère du S50, le SeeStar S30, que ZWO a lancé fin 2024. Le S30 est une version à 30 mm d’ouverture du concept, encore plus compacte avec 1,65 kg zwoastro.com. Il possède une focale de 150 mm (f/5) et, fait notable, il dispose également de deux caméras – un objectif principal téléphoto avec un capteur Sony IMX662 de 2 MP (spécifications similaires à l’IMX462 du S50, mais génération plus récente) et une caméra secondaire grand angle pour l’alignement highpointscientific.com reddit.com. Essentiellement, ZWO a repris l’idée de la double caméra pour améliorer l’expérience utilisateur (la caméra grand angle aide probablement à l’alignement initial sur les étoiles et pourrait permettre une planification de mosaïque avec moins d’incertitude). Le S30 n’a pas de roue à filtres (seulement un filtre UV/IR fixe, et un simple cache-poussière coulissant qui sert aussi d’obturateur pour les darks) et une batterie légèrement plus petite (5000 mAh). Mais il est proposé à un prix très attractif : 399 $ USD zwoastro.com. Trevor Jones l’a testé et a noté que c’est un « format plus petit, plus abordable » avec une facilité d’utilisation similaire, mais bien sûr un peu moins de captation de lumière et de résolution astrobackyard.com. Le S30 est idéal pour ceux qui ont un budget serré ou qui privilégient la portabilité (il fait à peu près la taille d’une grande bouteille d’eau). Sa qualité d’image est un cran en dessous du S50 – les étoiles sont moins nettes sur les bords (30 mm APO est un peu limité) et les détails sont moindres – mais il peut tout de même capturer les principaux objets du ciel de façon étonnamment correcte pour sa taille. Par exemple, sous un ciel sombre, le S30 peut révéler les nébuleuses de la Lagune et Trifide, ou le noyau de la galaxie d’Andromède, certes sans la clarté des instruments plus grands. Le fait de pouvoir se lancer dans l’astronomie EAA avec un appareil à 350–399 $ en 2025 est incroyable reddit.com.
Modèles à venir et tendances : Le marché des télescopes intelligents s’échauffe clairement. D’ici fin 2025 et au-delà, nous anticipons :
- Vaonis pourrait continuer à innover (peut-être un Stellina II avec capteur 4K, ou l’extension de la gamme Vespera avec de nouveaux accessoires).
- Unistellar unifiera probablement sa gamme avec les leçons tirées de l’Odyssey – peut-être un eQuinox 3 plus léger ou un Odyssey avec une ouverture plus grande à terme.
- Autres marques : Nous avons vu des initiatives plus modestes comme Hiuni (un télescope intelligent financé par crowdfunding qui a connu des retards) et des rumeurs selon lesquelles des marques comme Meade/Sky-Watcher pourraient envisager d’ajouter des modules caméra intelligents à leur offre. À mesure que la technologie et l’intérêt des consommateurs progressent, davantage de fabricants de télescopes traditionnels pourraient s’associer à des entreprises d’imagerie pour créer des solutions hybrides.
- DIY et open-source : Il existe également un mouvement de niche de personnes qui transforment des appareils photo reflex numériques et des montures de suivi en leurs propres « smart scopes ». Mais pour le grand public, des produits intégrés comme le S50 sont bien plus simples.
En résumé, le SeeStar S50 a lancé une nouvelle vague de télescopes intelligents abordables, incitant aussi bien les startups que les acteurs établis à améliorer leur offre. Cette concurrence ne peut qu’être bénéfique pour les consommateurs, car les fonctionnalités augmentent et les prix (espérons-le) baissent avec le temps.
Avis d’experts & retours d’utilisateurs
L’accueil général du ZWO SeeStar S50 a été très positif, surtout compte tenu de son prix. Voici quelques citations notables d’experts et d’utilisateurs :
- « Le Seestar S50 est idéal pour explorer, faire de la vulgarisation et profiter de l’astronomie avec vos amis et votre famille… Il n’est pas destiné aux projets sérieux du ciel profond ou aux grands tirages. » – AstroBackyard critique astrobackyard.com astrobackyard.com, soulignant qu’il occupe une niche ludique et éducative plutôt que de remplacer les équipements haut de gamme.
- « Un excellent choix pour les astronomes à tout niveau… bien conçu, solidement construit et facile à utiliser. [Il] s’appuie sur une application intuitive, ce qui rend la capture d’images du ciel nocturne facile, bien que dans une résolution assez basse… [Il] dépasse largement ce que l’on attend à ce prix. » – Space.com verdict de Jamie Carter space.com, mettant en avant la valeur et la conception du S50, la seule réserve étant la limite de 2 MP.
- « Vous seriez surpris de voir certaines des incroyables images du ciel profond capturées avec cet appareil… Les photos qu’il prend sont vraiment très bonnes. Si vous pensiez que les télescopes intelligents n’étaient que des ‘jouets coûteux’, le Seestar va vous surprendre. » – Trevor Jones (AstroBackyard) astrobackyard.com, reconnaissant le scepticisme de certains envers les smart scopes, mais affirmant que le S50 produit de vraies astrophotos.
- « Principal avantage [du] S50… filtres intégrés, trépied inclus… on peut aussi l’utiliser pour les paysages/l’observation des oiseaux… Principal inconvénient : pas aussi robuste mécaniquement (principalement en plastique), champ de vision très réduit (…modes mosaïque absents). Certaines personnes ont plus de difficultés que d’autres à obtenir de bons résultats – il semble y avoir une variabilité entre les exemplaires. Le mien est bon ; je fais les mosaïques manuellement et j’obtiens de bons résultats. Je pense que si vous traitez les images vous-même, vous serez plus satisfait. Directement à la sortie du télescope, les images du Vespera sont meilleures. » – Utilisateur « MikeCMP » sur Cloudy Nights cloudynights.com cloudynights.com, qui possède à la fois le SeeStar S50 et le Vaonis Vespera, offrant une comparaison équilibrée et concrète.
- « J’ai passé un an avec [lui]… Le Seestar S50 a changé ma vie (astro)… L’installation a été un jeu d’enfant ; en dix minutes il prenait déjà des photos… Il fait toutes les parties difficiles pour vous… Vous pouvez littéralement voir l’objet apparaître devant vous… C’est comme de la magie. » – TechRadar test en première personne par Marc McLaren techradar.com techradar.com, décrivant comment le S50 a ravivé sa passion pour l’astrophotographie après des difficultés avec du matériel traditionnel.
- « Excellente optique, bonne portabilité et un prix d’entrée de gamme font de ce télescope un gagnant. » – Astronomy Magazine (Phil Harrington) astronomy.com, dans un article intitulé « Pourquoi le Seestar S50 est un excellent premier télescope d’imagerie », résumant l’attrait pour les débutants.
Il est clair que, même si le SeeStar S50 ne remplacera pas un équipement d’astrophotographie haut de gamme pour les imageurs sérieux, il a ouvert le cosmos à un public beaucoup plus large. La satisfaction des clients semble élevée, en particulier chez les débutants qui sont ravis de capturer eux-mêmes des objets comme la nébuleuse d’Orion ou les anneaux de Saturne sans avoir besoin d’un doctorat en astronomie. Certains astronomes amateurs expérimentés l’apprécient également comme instrument facile à emporter ou pour l’animation. Quelques critiques (en plus de celles déjà mentionnées concernant la résolution et la construction en plastique) incluent : le ventilateur interne peut être un peu bruyant lors des nuits calmes (un point mineur), et l’application ne propose actuellement pas de carte du ciel complète pour le pointage manuel (on sélectionne les cibles dans des listes ou via la recherche, plutôt qu’une vue planétarium complète – un point également relevé par un utilisateur Vaonis à propos de Singularity) reddit.com reddit.com. Cependant, les mises à jour fréquentes de ZWO pourraient finir par ajouter une vue du ciel plus interactive.
Conclusion
Le ZWO SeeStar S50 s’est révélé être un véritable bouleversement dans le matériel d’astronomie grand public – faisant baisser le prix d’un télescope intelligent performant à un niveau accessible à de nombreux passionnés (ainsi qu’aux familles, écoles, etc.). En 2025, il offre l’un des moyens les plus simples de passer de zéro expérience à la photographie du ciel nocturne. Avec son design intégré et son logiciel intelligent, le S50 incarne l’approche du « smart scope » : minimiser les contraintes d’installation et maximiser le plaisir d’observer le ciel.
En comparant le SeeStar S50 à ses concurrents, l’adage « on en a pour son argent » reste vrai dans une certaine mesure – des modèles plus chers comme le Vaonis Vespera II et l’Unistellar eQuinox 2 offrent une résolution supérieure et des expositions plus profondes, grâce à des optiques et des capteurs plus grands (et des prix en conséquence). Pourtant, le S50 dévoile assez d’univers pour satisfaire la plupart des débutants : on peut voir les bras spiraux de la galaxie du Tourbillon, les teintes rouges et bleues de la nébuleuse d’Orion, et le cœur en amas d’Andromède – tout cela depuis son jardin, même sous la pollution lumineuse urbaine space.com space.com. C’est une prouesse remarquable pour un instrument de 50 mm. Comme l’a plaisanté un testeur, les images produites ne sont pas si éloignées de ce qu’il obtenait avec un équipement traditionnel bien plus coûteux, compte tenu de l’effort bien moindre requis techradar.com techradar.com.
La catégorie des télescopes intelligents évolue rapidement, et le SeeStar S50 s’est imposé comme un modèle polyvalent et abordable. Il fait face à une nouvelle concurrence qui le talonne (Dwarf 3, SeeStar S30) et continuera d’être challengé par des innovations haut de gamme (Odyssey, Origin, etc.). Pour toute personne du grand public s’intéressant à l’astronomie, 2025 offre un éventail d’options inédit – d’une mini lunette à 350 $ que l’on peut glisser dans un sac, à un observatoire tout-en-un à 4000 $. Le SeeStar S50 se situe dans la zone idéale pour beaucoup : c’est le billet économique pour une visite guidée de l’univers.
En fin de compte, le choix du télescope intelligent dépend de vos priorités :
- Si vous privilégiez la résolution et que votre budget est plus élevé, le Vespera II ou les modèles d’Unistellar pourraient vous séduire.
- Si vous recherchez une portabilité extrême ou un double usage pour la photographie terrestre, un Dwarf pourrait être tentant.
- Mais si vous cherchez le meilleur équilibre entre prix, performance et facilité d’utilisation, le ZWO SeeStar S50 est difficile à battre dans sa catégorie. Il a véritablement abaissé la barrière d’entrée à l’astrophotographie et à l’observation du ciel. Comme l’a simplement dit un des premiers utilisateurs en Belgique après sa première utilisation : « c’est un appareil magique… on ne comprend pas comment c’est possible à ce prix-là !!!! » zwoastro.com.
Sources : Spécifications officielles de ZWO et de ses concurrents agenaastro.com shop.unistellar.com ; avis d’experts de Space.com, AstroBackyard, TechRadar, Astronomy Magazine space.com astrobackyard.com techradar.com ; discussions d’utilisateurs sur Cloudy Nights et Reddit cloudynights.com reddit.com ; et pages produits des fabricants Vaonis, Unistellar et DwarfLab space.com skyatnightmagazine.com dwarflab.com. Toutes les informations sont à jour en 2025.